Le bilan carbone : mesurer notre impact sur l’environnement

Qu’est-ce que le bilan carbone ?

Le Bilan Carbone est un outil qui permet de mesurer les émissions de CO2, selon des règles spécifiques. Toute personne, physique ou morale, peut mesurer son impact carbone. Développé par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), ce concept désigne désormais, une démarche, visant à évaluer l’impact environnemental de son activité mais surtout les rejets de CO2.

Pourquoi faire ?

Le bilan carbone s’inscrit dans une logique écoresponsable, d’amélioration de l’activité sur le long terme.

Ce processus se déroule en diverses étapes :

  • Sensibiliser au réchauffement climatique et aux effets négatifs sur l’environnement
  • Analyser son impact environnemental
  • Collecter des informations importantes
  • Définir un plan d’action pour réduire son bilan carbone
  • Mettre en pratique les mesures nécessaires

Le calcul du bilan carbone 

Le calcul du bilan carbone prend en compte plusieurs facteurs liés aux émissions de gaz à effet de serre. Il faut ainsi prendre en compte le total des émissions générées par l’utilisation d’énergies fossiles. Le total des émissions indirects liées aux achats ou production d’énergie électrique rentre en considération dans le calcul.

Dans un troisième temps, il faut intégrer l’ensemble des émissions dues à l’activité propre (transport, logistique…)

Le bilan carbone, obligatoire 

Pour un certain nombre d’entités, le rapport sur le bilan carbone est obligatoire, selon la loi Grenelle II qui date de 2010.

Ainsi, sont concernées :

  • Les entreprises privées de plus de 500 salariés
  • Les établissements publics de plus de 250 personnes
  • Les collectivités de plus de 50 000 habitants
  • L’Etat

Le bilan carbone pour les personne physiques (individus) 

Il est possible, par addition au bilan carbone des entités, de calculer celui des individus selon leur mode de vie et de consommation (transports, consommation d’énergie, alimentation, achats…). Cela permet d’évaluer son impact personnel sur l’environnement afin de réduire ses émissions en adaptant son mode de consommation, mode de vie.

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Ce calcul permet d’évaluer les émissions de CO2 des habitants d’un pays, en moyenne sur une période donnée. Par exemple, en France, le rejet moyen d’une personne est de 12 tonnes de CO2 par an. Ce bilan carbone par individu permet de mesurer les habitudes de consommation des populations. Cela permet aussi de connaitre quels sont les types de consommations qui polluent le plus. Ainsi, on sait, qu’en France, la plus grande source de pollution chez les individus réside dans les modes de transports individuels (représente 2 tonnes de CO2 par an), l’énergie (1,7 tonne de CO2), mais aussi les services publics (1,5 tonne) suivi de l’alimentation (1,15 tonne).

Ainsi, ces chiffres permettent de se rendre compte des impacts négatifs de notre mode de vie. Le bilan carbone individuel sert à identifier les secteurs qui posent problème dans un soucis environnemental de plus en plus d’actualité. Il s’agit donc de proposer des mesures efficaces pour faire face, et réduire les émissions de CO2 dans notre société de consommation.

A quoi ça sert ?

C’est un outil qui s’inscrit dans des stratégies de RSE, dans un cadre environnemental pour les entreprises. Ce bilan permet d’identifier ses axes d’amélioration pour intégrer une démarche de développement durable. Il fait ainsi partie des outils les plus utilisés pour calculer son impact sur l’environnement.

Les dangers de la déforestation sur notre environnement

La forêt fait partie des ressources naturelles épuisables de notre planète. C’est donc un enjeux à suivre de près. D’ici 2030, plus de 170 millions d’hectares de forêts risque encore de disparaître ! En effet, la déforestation est une cause importante de la perte de notre biodiversité ainsi que du réchauffement climatique. Les plus grandes conséquences sont la perte des moyens de subsistance de certaines populations locales qui en dépendent ainsi que la perte de ressources naturelles en eau. 

La forêt : les “poumons de la Terre”

La forêt est nécessaire à notre biodiversité, à notre survie. En effet, elle permet la diffusion d’oxygène dans l’atmosphère. On compare souvent la forêt aux poumons de la Terre car cet organe assure le renouvellement du dioxygène tout comme l’élimination du gaz carbonique émis par la respiration cellulaire de chacun des organismes. La forêt représente environ 30 % de notre planète. Cependant, environ 13 milliards d’hectares disparaissent chaque année. On peut comparer cela à 4 fois la superficie de la Belgique. 

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Afin de prouver l’importance de ces végétaux verts, parlons de l’Amazonie, la forêt la plus grande du monde. Cette forêt à la capacité d’absorber 14 % du CO2 atmosphérique mondiale et possède donc un rôle régulateur de climat par l’absorption d’une importante part des émissions de CO2. Ces derniers sont liés à l’activité humaine. La forêt amazonienne est composée de 390 milliards d’arbres, évoluant sur 5,3 millions de kilomètres. Tout cela permet de contenir 110 milliards de tonnes de CO2.

Les causes de la déforestation

De nos jours, la déforestation atteint surtout les pays à forte croissance démographique. Les trois principales causes de déforestations sont :

  • L’exploitation du bois
  • Besoins de disposer de nouvelles terres agricoles
  • Accroître les surfaces disponibles pour l’élevage
Foresterie, Exploitation Forestière

La plupart du temps la forêt sert à nourrir la population et elle n’a pas d’autre choix que de défricher. La population va alors disposer de bois pour se chauffer, pour construire ainsi que de l’espace de terres agricoles à cultiver. Cependant, quelques fois ces terres agricoles vouée à l’exploitation, de l’élevage bovin ou d’une exploitation forestière sont trop souvent illégales et menée sans aucun respect des écosystèmes.

Les conséquences de la déforestation

La déforestation à donc de lourdes conséquences. C’est la raison pour laquelle, la protection du manteau forestier est une nécessité pour nous, les êtres vivants, ainsi que pour les générations futures.

Premièrement, les habitants des forêts tropicales sont eux-mêmes atteints par ces effets néfastes de la déforestation. En effet, ils se voient privés de leur cadre de vie et ces peuples représentent 50 millions d’individus.

Deuxièmement, ces forêts abritent 75 à 90 % de la biodiversité mondiale. En effet, ce sont des milliers d’espèces animales et végétales qui sont menacées. Cette destruction du patrimoine génétique à des conséquences sur notre conservation de la biodiversité, de l’intérêt humide l’humanité. 

Singe, Bébé, Feu De Forêt, La Peur

Troisièmement, la déforestation accélérée les émissions de CO2 et va limiter la quantité d’oxygène produit. D’après la WWF, la déforestation représente 25 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre. 

Enfin, la désertification des zones fragiles ou encore l’érosion hydrique et éolienne sont autant de conséquences directes de la déforestation. 

Quelles sont les différentes sources d’eau potable ?

Les sources, les rivières et les lacs sont les surfaces où l’Homme prélève le plus d’eau potable, car ce sont des eaux douces. Il ne faut pas, tout d’abord, confondre l’eau de source qui est propre à la consommation, saine à l’état naturel et que nous allons identifier ici et l’eau minérale qui vient aussi de l’eau de source mais qui est instable et donc justement trop minérale.

L’eau potable souterraine et aérienne

Quand l’Homme ne peut pas récolter l’eau ou quand cela est impossible pour lui, il lui est possible de creuser et donc de créer des puits dans la terre pour ainsi pouvoir puiser l’eau des nappes phréatiques. Ces nappes sont généralement composées d’eau saine pour l’Homme mais peuvent parfois être composées d’eau fossile et donc inutilisables pour l’Homme. Cependant celui-ci se contraint lui-même avec la pollution ; à force de polluer toutes ses sources, les nappes phréatiques deviennent alors sales.

Cave, Caverne, Sombre, Lumière Du Jour, Paysage, Mousse

Une deuxième autre source, qui vient directement de la nature, est la pluie. Celle-ci est nécessaire mais doit être aussi abondante pour que l’Homme puisse la récupérer. Pour la collecter il doit utiliser des moyens de récupération efficaces comme des citernes par exemple.

Continuons dans le cas où l’Homme est privé de cette pluie, celui-ci pourra, grâce à l’avancement technologique, utiliser l’eau que contient l’air en gardant l’humidité ou encore grâce à la condensation de l’eau, avec les nuages, que l’on appelle énergies renouvelables.

Quand l’eau usée devient eau potable

Une autre possibilité dont nous pouvons nous servir grâce à la technologie est l’utilisation des eaux usées. En effet, quand toutes les autres sources ne peuvent plus être consommées, on utilise de l’eau non potable que l’on rendra potable en utilisant des procédés d’assainissements. Il faudra tout d’abord regarder la qualité de l’eau pour mettre en œuvre les moyens nécessaires.

Selon les résultats, l’eau impropre devra être traitée soit avec un système de filtration, de décantation ou de décontamination des bactéries.

Robinet, Fontaine, Distributeur D'Eau

A savoir que les traitements chimiques ne sont pas forcément nécessaires sauf en cas de grosse désinfection en utilisant des substances chimiques voire des pathogènes.

L’importance du respect des procédés est un aspect capital pour la préservation de la qualité des ressources d’eau car en effet les eaux usées utilisées par l’humain doivent être traitées avant d’être rejetées dans l’environnement.

L’enjeu des sources d’eau potable

L’eau est un enjeu mondial car l’accès a celle-ci n’est pas donné à tout le monde, il faut donc lutter contre le gaspillage.

C’est pour cela que dans les années 70, un projet a vu le jour concernant l’exploitation de la glace avec notamment des icebergs. Ce système était simple, il suffisait tout simplement de remorquer en mer des bouts d’icebergs qui sont en partie constitués d’eau douce mais à l’état de gèle pour faire profiter ceux qui ont un accès très restreint à l’eau potable.

Malgré tout, le projet a été laissé à l’état de projet car celui-ci engendrait des coûts très élevés même si des entreprises souhaitent tout de même le faire.

Les sources exploitables

  • Les eaux souterraines
  • L’eau de pluie
  • Les eaux de surface
  • L’eau issue de l’humidité
  • L’eau de mer

Le greenwashing et ses dérives

Qu’est-ce que le greenwashing ?

Le greenwashing, en français appelé écoblanchiment ou marketing vert, est une technique marketing utilisée par une entreprise, une organisation, un gouvernement ou encore une association. Cette méthode est utilisée pour tromper le public en affichant une image d’acteur engagé dans le développement durable alors que la réalité est tout autre.

La notion de greenwashing est opposée à celle de publicité éthique.

Protection De L'Environnement

A l’heure actuelle il est très difficile de savoir ce qu’il se cache derrière les écolabels ou les labels bio. De nombreuses organisations profitent de ce flou pour communiquer et donner aux consommateurs une image écologique responsable.

Le travail des ONG comme Greenpeace, Agir pour l’Environnement ou encore Oxfam permet de mettre à jour ces pratiques frauduleuses et de voir l’envers du décor pour de nombreuses entreprises.

Les méthodes de greenwashing

Malgré le fait que les consommateurs commencent à être de plus en plus sensibiliser au greenwashing, beaucoup d’entre eux se font encore avoir par différentes techniques du marketing vert.

La mise en avant de la couleur verte

La mise en avant de la couleur verte est aujourd’hui est aujourd’hui une technique très utilisée en écoblanchiment. En effet le vert est omniprésent sur les packagings ou les emballages des produits afin de faire paraitre une image naturelle et écologique. Certains produits voient leurs emballages modifiés avec l’ajout de deux ou trois feuilles sur les côtés ou une quelques éléments « couleur nature » mais leur substance reste identique. Cela permet de ne pas déstabiliser les consommateurs habituels et également de conquérir un public attentif à l’écologie et l’environnement.

Le mensonge par omission

Les publicitaires mettent l’accent sur une caractéristique du produit qui présente un aspect écologique ou autre afin de penser que tout le produit est écologique. Cette technique de greenwashing joue sur la psychologique, les faiblesses et la naïveté des consommateurs.  

Les marques souhaitent faire ressortir toutes les choses positives que contiennent leurs produits en mettant en avant quels ingrédients nocifs ne contient pas le produit mais font souvent l’impasse sur tous les produits chimiques effectivement contenus dans les articles. En effet ils mettent en avant les points positifs avec des slogans comme : « sans arômes artificiels », « sans sucre », etc.

Les entreprises utilisent également la technique du « avec ». Les marques préfèrent parfois insister sur les ingrédients naturels présents dans le produit même s’ils représentent seulement 3% des produits. Il est possible que les 97% restants soient des ingrédients artificiels ; seuls les ingrédients naturels seront mis en avant.

On peut donc conclure que c’est un marketing qui insiste sur ce qui arrange plutôt que sur ce qui dérange pour plaire en façade aux consommateurs.  

Les labels trompeurs

Le marketing vert a amené un nouvel argument de vente : les labels. En effet elle se prévalent de posséder des labels garants de leurs investissements écologiques. Il faut savoir que d’après des recherches faites par l’Observatoire indépendant de la publicité, la vision d’un label est signe d’honnêteté pour les consommateurs.

Malheureusement, en réalité, ces labels sont parfois attribués par des organismes aux critères douteux ou auto-décernés par les entreprises elles-mêmes.

Comment y voir plus clair ?

L’idéal est de privilégier les enseignes spécialisées dans le bio ou les producteurs locaux. Bien que ces solutions soient moins répandues et parfois plus onéreuses, elles restent un gage de confiance reconnues.

Il est également important de connaitre et de reconnaître les vraies labels biologiques et écologiques pour ne plus se faire piéger par les techniques de greenwashing des publicitaires.

Finalement, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie a créé un guide en ligne pour les consommateurs qui souhaitent s’informer sur le écoblanchiment et pour les marques qui voudraient éviter ces publicités douteuses.  

L’impact des catastrophes naturelles sur l’environnement

Les catastrophes naturelles menacent l’environnement par leurs effets dévastateurs, parfois même, ces événements touchent directement nos populations et peuvent impacter négativement notre société et notre économie.

En effet, la nature peut parfois se montrer imprévisible et dévastatrice pour notre environnement. Les chiffres prouvent qu’en situation de changement climatique, les séismes, inondations, tempêtes ou canicules sont à craindre fortement. L’exemple de la France, qui comptabilise près de 90 événements mortels ces 20 dernières années, liés à des températures extrêmes est alarmant.

Mais alors, comment réduire le nombre d’impacts sur l’environnement et le nombre de victimes de ces catastrophes naturelles ?

Comprendre l’enjeux des catastrophes naturelles

St, Peter-Ording, Tsunami, Raz De Marée

Tout d’abord, il s’agit de comprendre l’enjeu. Les recherches scientifiques effectuées ne permettent pas, toutefois, de déterminer pourquoi certaines régions du monde sont plus exposées que d’autres à des catastrophes naturelles.

L’un des facteurs explicatifs, est le facteur humain. Quelle est la part de responsabilité de l’homme dans les événements naturels ?

Depuis l’avènement de la société industrielle, on parle de « société du risque », par Ulrich Beck, sociologue allemand. En effet, les risques ne proviennent pas uniquement de facteurs exogènes, mais sont également les conséquences des activités humaines et de l’usage des technologies.

Etudier la population pour comprendre les catastrophes naturelles

Il faut aussi étudier la vulnérabilité des populations face aux dangers. La pauvreté est l’un des facteurs majeurs pour ce qui est de la vulnérabilité. Les populations les plus vulnérables sont les populations les plus pauvres. Ce sont également celles qui subissent le plus durement les phénomènes naturels car elles sont plus exposées.

Explosion, Boule De Feu, Le Feu, Marque, Esthétique

Toutefois, la pauvreté n’est pas le seul facteur à prendre en compte. La mobilité est un facteur de vulnérabilité qui peut être significatif, notamment face aux montées des eaux où les personnes à mobilité réduite sont les plus exposées. Il s’agit donc d’observer les risques pour les appréhender et prévoir en conséquence.

La modélisation peut permettre de se questionner sur ces phénomènes. Il s’agit de tester pour mieux comprendre après observation. Ce système est utilisé notamment chez les météorologues qui peuvent prédire de perturbations sur un avenir proche.

Certains évènements naturels sont parfois bien plus complexes. A l’image du drame de Fukushima, les catastrophes environnementales peuvent parfois en engendrer d’autres.

La dangerosité de l’environnement est donc à prendre en compte systématiquement pour éviter ou du moins se préparer au mieux à affronter les aléas s’agissant ainsi à une forme de résilience.

L’Homme VS la nature

Il ne faut pas seulement chercher à éviter ou à maîtriser la nature mais plutôt se préparer, trouver les moyens de faire face aux catastrophes naturelles et limiter l’impact.

Cela amène à reconsidérer parfois, le rapport de l’homme à la nature. Cette façon d’aborder le problème met en lumière la responsabilité de l’homme et de chacun dans ces évènements.

Il ne faut donc pas voir les aléas comme une fatalité, mais plutôt comme une résultante de différents facteurs, qu’ils soient sociaux, économiques, politiques, tous liés à l’environnement.

L’homme doit être à même de maîtriser ces événements, car les catastrophes naturelles ont un effet dévastateur sur notre environnement qui peuvent parfois accélérer certains processus (pollution, réchauffement climatique, montée des eaux).

Lave, Fissuré, Arrière Plan, Le Feu

Les événements actuels prouvent que les épisodes climatiques peuvent causer des dégâts humains et matériels conséquents. Si l’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la réduction de la pollution dans le monde, il n’en demeure pas moins qu’il est urgent de développer des systèmes pour faire face aux risques.

Les alternatives au pétrole

Le pétrole est une matière première qui constitue l’un des fondements de l’économie mondiale à l’origine de la majorité des carburants, mais aussi de l’industrie plastique. Toutefois, cette ressource n’est pas inépuisable et est à l’origine de nombreuses polémiques. En effet, on dénonce son impact environnemental notamment sur les émissions de gaz à effet de serre ou encore la pollution causée par les rejets de dioxyde de soufre. L’extraction pétrolière provoque des effets néfastes sur notre écosystème mais aussi sur notre santé. En effet, le pétrole peut s’avérer, sous certaines formes, un produit cancérogène.

Tous ces effets négatifs conduisent à se questionner sur les alternatives au pétrole. Quelles sont les ressources qui peuvent remplacer, à terme, cette ressource devenue presque indispensable au fonctionnement de l’économie et même de notre société ?

Quelles alternatives au pétrole ?

Il existe plusieurs types de ressources énergétiques qui peuvent palier une pénurie de pétrole.

Les biocarburants :

Le biocarburant, produit à base de matériaux organiques, d’origine végétale ou animale constitue une alternative potentielle aux ressources pétrolières. La source d’énergie de ce carburant est générée par un système de combustion.

Les huiles et alcools, utilisées dans les moteurs peuvent être utilisées en complément des énergies d’origine fossile.

  • Ethanol ou bioéthanol : composé de blé (36%), de mais (20%), de betterave (33%), canne à sucre (2%), résidus viniques (7%), matière cellulosique (2%)
  • ETBE (Ethyl-tertio-butyl-éther) : Cette alternative au pétrole provient du mélange entre l’éthanol et l’isobutène
  • Bioessence de synthèse : hydrotraitement d’huiles
  • Biobutanol : Utilisé à l’état brut dans les moteurs à essence comme combustible
  • Ethanol d’origine cellulosique
  • Méthanol : Toxique, cet alcool composé de méthane est utilisable par addition au gasoil
  • Le biodiesel, est un dérivé d’huiles usagées, graisses animales ou plante oléagineuses

L’électricité :

Les véhicules électriques sont, de plus en plus, des alternatives aux véhicules qui consomment des produits issus de l’exploitation de pétrole. De manière partielle ou totale, les concessionnaires sont de plus en plus nombreux à proposer ce type de véhicules.

Il existe deux modes de fonctionnement :

  • Moteur par batterie
  • Moteur thermique

Le moyen le plus utilisé pour les véhicules électriques est le moteur par batterie. Rechargeable soit de manière interne soit externe, par le branchement d’un câble.

L’hydrogène :

Gaz utilisé dans le fonctionnement des piles à combustible, l’hydrogène sert comme source d’électricité pour les moteurs électriques. La transformation du gaz à l’état liquide permet d’éviter les rejets et donc la pollution.

L’air comprimé :

Ce phénomène prend effet grâce à l’énergie mécanique qui est générée par des pistons :

  • L’aspiration
  • La compression
  • La détente
  • L’échappement

Ce type de moteurs constitue une alternative 100% viable et écologique car elle ne nécessite pas de carburant.

Comment faire pour limiter le pétrole ?

Pipe, Déposé, Pétrole, Station, Pompe, Voyage

Toutes ces alternatives au pétrole sont des moyens, à terme, de s’inscrire dans une logique écologique et de réduire considérablement l’impact négatif sur l’environnement. Chacune comporte des aspects positifs et négatifs non négligeables.

Toutefois, le développement durable s’inscrit dans une logique qui repose sur 3 piliers. Dans un environnement viable, vivable et durable et l’aspect politique et économique permet difficilement de s’inscrire dans une logique post-pétrolière.

Pour crédibiliser ce changement, ces alternatives doivent être crédibles et accessibles à moyen terme. Les études montrent que le pétrole n’existera plus d’ici une cinquantaine d’années. Ce changement de vie concernera le monde entier, que ce soit les pays développés, les pays en voie de développement ou encore les PMA.

Les alternatives au pétrole sont donc un sujet plus que jamais d’actualité, et doivent être pris en compte pour pouvoir changer notre mode de vie et s’inscrire dans une logique de développement durable.