Les catastrophes naturelles menacent l’environnement par leurs effets dévastateurs, parfois même, ces événements touchent directement nos populations et peuvent impacter négativement notre société et notre économie.
En effet, la nature peut parfois se montrer imprévisible et dévastatrice pour notre environnement. Les chiffres prouvent qu’en situation de changement climatique, les séismes, inondations, tempêtes ou canicules sont à craindre fortement. L’exemple de la France, qui comptabilise près de 90 événements mortels ces 20 dernières années, liés à des températures extrêmes est alarmant.
Mais alors, comment réduire le nombre d’impacts sur l’environnement et le nombre de victimes de ces catastrophes naturelles ?
Comprendre l’enjeux des catastrophes naturelles
Tout d’abord, il s’agit de comprendre l’enjeu. Les recherches scientifiques effectuées ne permettent pas, toutefois, de déterminer pourquoi certaines régions du monde sont plus exposées que d’autres à des catastrophes naturelles.
L’un des facteurs explicatifs, est le facteur humain. Quelle est la part de responsabilité de l’homme dans les événements naturels ?
Depuis l’avènement de la société industrielle, on parle de « société du risque », par Ulrich Beck, sociologue allemand. En effet, les risques ne proviennent pas uniquement de facteurs exogènes, mais sont également les conséquences des activités humaines et de l’usage des technologies.
Etudier la population pour comprendre les catastrophes naturelles
Il faut aussi étudier la vulnérabilité des populations face aux dangers. La pauvreté est l’un des facteurs majeurs pour ce qui est de la vulnérabilité. Les populations les plus vulnérables sont les populations les plus pauvres. Ce sont également celles qui subissent le plus durement les phénomènes naturels car elles sont plus exposées.
Toutefois, la pauvreté n’est pas le seul facteur à prendre en compte. La mobilité est un facteur de vulnérabilité qui peut être significatif, notamment face aux montées des eaux où les personnes à mobilité réduite sont les plus exposées. Il s’agit donc d’observer les risques pour les appréhender et prévoir en conséquence.
La modélisation peut permettre de se questionner sur ces phénomènes. Il s’agit de tester pour mieux comprendre après observation. Ce système est utilisé notamment chez les météorologues qui peuvent prédire de perturbations sur un avenir proche.
Certains évènements naturels sont parfois bien plus complexes. A l’image du drame de Fukushima, les catastrophes environnementales peuvent parfois en engendrer d’autres.
La dangerosité de l’environnement est donc à prendre en compte systématiquement pour éviter ou du moins se préparer au mieux à affronter les aléas s’agissant ainsi à une forme de résilience.
L’Homme VS la nature
Il ne faut pas seulement chercher à éviter ou à maîtriser la nature mais plutôt se préparer, trouver les moyens de faire face aux catastrophes naturelles et limiter l’impact.
Cela amène à reconsidérer parfois, le rapport de l’homme à la nature. Cette façon d’aborder le problème met en lumière la responsabilité de l’homme et de chacun dans ces évènements.
Il ne faut donc pas voir les aléas comme une fatalité, mais plutôt comme une résultante de différents facteurs, qu’ils soient sociaux, économiques, politiques, tous liés à l’environnement.
L’homme doit être à même de maîtriser ces événements, car les catastrophes naturelles ont un effet dévastateur sur notre environnement qui peuvent parfois accélérer certains processus (pollution, réchauffement climatique, montée des eaux).
Les événements actuels prouvent que les épisodes climatiques peuvent causer des dégâts humains et matériels conséquents. Si l’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la réduction de la pollution dans le monde, il n’en demeure pas moins qu’il est urgent de développer des systèmes pour faire face aux risques.