Les énergies renouvelables, laquelle choisir ?

Afin de connaître de mieux connaitre les cinq types d’énergies renouvelables vous pouvez lire l’article : Les 5 types d’énergies renouvelables.

Aujourd’hui investir dans les énergies renouvelables permet de faire des économies sur le long terme mais également de faire un geste pour l’environnement pour ne plus dépendre d’énergies fossiles.

La question que l’on peut se poser est : quelle énergie est la plus rentable pour moi ? Nous allons donc voir le retour sur investissement de chaque énergie renouvelable.

L’énergie solaire

A titre indicatif, il faut aujourd’hui compter environ 15 000€ pour installer des panneaux photovoltaïques et avoir une puissance suffisante. Avec une durée moyenne de vie de 25 ans, notre investissement sera amorti au bout de 7 à 15 ans. Vous pourrez donc bénéficiez d’une électricité gratuite pendant plusieurs années.

Photovoltaïque, Système Solaire

De plus vous pouvez réduire le coût d’installation de vos panneaux solaires grâce à des aides locales de votre région, de votre département ou même de votre commune. Grâce à ce simulateur vous pouvez calculer les aides auxquelles vous pouvez prétendre et calculer au mieux la rentabilité de vos panneaux solaire.

L’énergie éolienne

Turbine De Vent, L'Énergie Éolienne

L’éolien domestique peut paraître une bonne alternative pour réduire sa facture d’énergie et diminuer son empreinte écologique mais c’est une solution très difficile à mettre en place car de nombreux critères doivent être remplis :

  • Vous devez disposer d’un permis d’urbanisme
  • Le terrain doit être exposé à un vent constant de minimum 21 km/h

Aujourd’hui faire installer une éolienne coûte entre 10 000 et 40 000€, en fonction de la puissance sélectionnée, pour un retour sur investissement de 15 ans minimum.

L’énergie hydraulique

Il faut tout d’abord savoir que vous ne pouvez exploiter l’énergie hydraulique de manière domestique seulement si vous possédez d’un moulin ou si vous avez un droit d’eau sur un ruisseau au débit suffisant qui longe votre terrain

Moulin, Forêt Noire, Bach, L'Eau, Forest

Dans un premier temps il faut prévoir l’aménagement d’un barrage de dérivation et d’un canal d’amenée qui permet d’engendrer une hauteur de chute suffisante.

En raison des travaux d’aménagement, du type de centrale et de la puissance sélectionnée, il est difficile d’évaluer le coût de ce type d’installation hydraulique. Seule une étude de faisabilité de votre projet auprès d’un professionnel agréé vous permettra d’y voir plus clair.

Par ailleurs, il existe des aides financières pour l’installation d’une mini-centrale hydraulique. Elles sont octroyées par votre département ou votre région.

Cela reste un projet difficile à réaliser pour les particuliers.

La biomasse

Il existe de nombreux modèles de chauffage au bois : feu ouvert, poêle à pellet, poêle à bûches et foyer encastré par exemple. Ils sont plus écologiques que les chauffages utilisant la combustion d’énergies fossiles. Ils sont également plus économiques et plus rentables sur le long terme.

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Selon le modèle et le type de combustible, acheter un chauffage à bois coûte entre 7 000 et 10 000€.

La seconde possibilité est d’installer une chaudière à biomasse qui permet de chauffer l’ensemble de la maison en réduisant la facture de chauffage de 60%. L’installation d’une telle chaudière coûte entre 10 000 et 15 000€.

La géothermie

Une pompe à chaleur domestique exploite la géothermie à très basse énergie issue de la chaleur extérieure et des nappes aquifères. Une solution permet de faire jusqu’à 75% d’économie sur sa facture d’énergie.

La pompe à chaleur/climatisation permet de refroidir et de réchauffer le logement grâce à un système de pompe réversible.

Pour l’installation d’une pompe à chaleur il faut compter entre 5 000 et 20 000€.

Pour finir, si vous souhaitez réduire votre empreinte énergétique et le montant de votre facture d’énergie en consommant de l’énergie vert mais que vous ne pouvez pas produire votre propre énergie, vous pouvez vous renseigner sur les offres tarifaires disponibles sur le marché et changer de fournisseur de gaz et/ou d’électricité.

Le développement durable : un « mode » de vie ?

Le développement durable impacte directement la manière de penser de vivre ensemble.

Mais comment devons-nous faire ? Pour la question de comment devons-nous manger, nous y avons répondu dans l’article sur un meilleur régime alimentaire pour la planète.

Silhouette, Développement Durable

Nous allons davantage nous intéresser à la manière que l’on devrait avoir de vivre. Nous devons réfléchir à notre manière de se déplacer, de vivre en société tout simplement.

Le développement durable : un changement

Ce sont des questions qui peuvent paraitre lourdes car elles incitent une remise en question sur notre mode de développement économique, politique et social.

Cette réflexion pousse encore plus loin car elles questionnent sur nos formes de redistribution et de partage. C’est finalement l’ensemble du mode de vie qui peut être bouleversé par le développement durable.

Alors en effet, nous devons faire attention aux économies d’eau, d’énergie, favoriser des types de transports plutôt que d’autres, acheter des produits peu polluants et durables mais changer de pratique ou d’habitude ne suffira pas.

La notion de développement durable interroge plus en « profondeur » l’individu, une remise en question personnelle, une introspection sur ses manières d’agir. Elle pousse même à se questionner sur le sens de notre vie que ça soit individuelle ou collective.

Il serait peut-être davantage pertinent dans ce cas de parler de style de vie plus que de mode de vie.

La notion de mode enferme le développement durable dans l’idée de modèle, une chose qui est bien et qui est unique à suivre. Or, le développement durable est beaucoup plus vaste et à nuancer selon différentes idées.

La notion de style peut prendre des formes multiples, elle n’est pas fixe.

Penser collectif

Aujourd’hui, nous sommes arrivés à un point où il faut trouver un autre vivre ensemble, il faut être plus respectueux de la nature mais également davantage solidaire.

Nous ne pouvons plus ou pas continuer à se développer de manière individualiste et penser que cela marchera. Il n’y a pas de fonctionnement unique et qui marchera pour tous.

Prenons l’exemple des biocarburants, ils sont moins polluants que le pétrole mais ont des mauvais effets sur l’alimentation. Nous devons commencer à comprendre que ce qui va importer maintenant est la manière de choisir plus que le choix qui sera retenu qui permettra de savoir si la solution est bonne ou pas.

Vent, Énergie, Socket, Environnement

Comme le dit Elena Lasida : « C’est surtout dans la manière de décider ensemble, dans la manière de faire des choix de société, dans la manière de construire des projets collectifs que le développement pourra être qualifié de durable, de viable et de vivable. »

Nous devons faire attention à notre planète et la question de la mer, qui est une de nos principales ressources, est un enjeu majeur dans le développement durable.

La notion de développement durable ne doit pas être entré dans notre langage comme quelque chose de banal, derrière quoi il y a un vide. Cela doit être une notion qui est appliquée, et comprise par un plus grand nombre d’entre nous. Nous pouvons compter différents acteurs dans ce développement durable comme les entreprises qui jouent un rôle incontestable, les politiques mais également les particuliers. Nous avons tous un rôle à jouer alors prenons nos responsabilité !

Les insectes pollinisateurs dans notre biodiversité

Les insectes pollinisateurs sont importants pour nos ressources que nous pouvons récolter, en effet ceux-ci assurent la reproduction de l’espèce végétale (tant les fleurs que les plantes). Quand ils sont en danger voire en voix d’extinction, ils créent un danger pour nous aussi car certaines régions feront face à un manque de ressources et d’alimentation naturelle.

Les insectes pollinisateurs, qui sont-ils ?

Nous entendons souvent parler de l’extinction des abeilles mais ce ne sont pas les seuls hyménoptères. Les frelons, les bourdons et même les guêpes font aussi parties de la famille de pollinisateurs.

Parmi les coléoptères, nous pouvons citer les coccinelles, les hannetons des roses, les diptères avec les syrphes et pour finir les papillons qui sont d’excellents pollinisateurs.

Coléoptères, Insectes, Nature, Macro

Ces petits insectes aident activement à la protection, en protégeant nos cultures d’autres insectes malfaisants. Ils assurent aussi la plus grosse partie du travail en butinant chaque fleur pour déposer son pollen sur une autre. Certains penseront que le vent peut remplacer ces insectes mais ceux-ci font un travail d’exception.

Les causes de leur disparition

En effet, l’humain est en grande partie responsable de tout. L’urbanisation et la pollution sont les facteurs clés mais aussi l’utilisation dite intempestive de pesticides. Le manque de plantes et de fleures et le dérèglement climatique sont aussi une cause de la disparition des insectes pollinisateurs.

Les frelons asiatiques parasitent aussi les abeilles.

Certains apiculteurs détruisent aussi leur propre essaim à force de voyager et de vouloir polliniser un peu partout.

L'Homme, Apiculteur, Apiculture, Ruche

Pour finir, l’homme est aussi une cause, lui-même voyant ces insectes comme « une source de danger » l’éradique lui-même pour éviter certaines maladies ou pour simplement nuire à une population d’insectes mais entraînant une autre espèce dans sa chute.

Les conséquences de leur disparition

Autant pour l’économie que pour l’environnement, l’extinction des abeilles constituerait une lourde perte car on sait que plus de 80% des cultures sont dépendantes de ces insectes. Certains scientifiques disent que si les bailles venaient à disparaître, l’humain n’aurait plus que 4 ans à vivre. Effectivement, si les abeilles ont besoin des fleurs, les fleurs ont besoin des abeilles : c’est un cercle vicieux.

L’humain se punit tout seul car la flore est tout aussi importante pour les abeilles que pour lui-même. Mais aussi économiquement car la disparition de tout ça ferait augmenter les prix dû à la rareté.

Les Colonies D'Abeilles, Abeilles, Ruche

Les abeilles engrangent plus de 100 milliards d’euros chaque année pour l’économie

Près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année et une colonie contient environ entre 50 000 et 60 000 abeilles.

Depuis 1980, on peut dénombrer 80% de flore en moins

Il y a plus de 20 000 espèces d’abeilles, et celles-ci permettent de reproduire plus de 80% de l’espèce végétale terrestre.

Quels sont les moyens pour sauver ces insectes ?

Suivant les conséquences de leur disparition, il est urgent de réduire au maximum l’utilisation des pesticides, donc en soi revenir aux anciennes méthodes de récoltes et de productions.

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Des ONG mettent en place des systèmes de parrainages, ou encore de dons pour des ruches afin de permettre à celles-ci de pouvoir vivre plus longtemps et plus naturellement.

Pour finir, il est important de sauver les insectes pollinisateurs ainsi que la biodiversité car cela revient à nous sauver nous même.

Les 5 types d’énergies renouvelables

Les énergies renouvelables, qu’est-ce que c’est ?

Les énergies renouvelables sont des énergies dont les ressources proviennent directement de la nature : que ce soit du soleil, du vent, de l’eau ou encore de la terre. Les stocks de ces énergies, sont, à l’échelle humaine au moins, inépuisables et disponibles en grande quantité. Une ressource renouvelable produit très peu de déchets et émet peu de gaz à effets de serre ; on parle d’énergie propre ou d’énergie verte.

Elles s’opposent aux énergies fossiles comme le pétrole, le charbon ou le gaz naturel dont le pouvoir énergétique et plus important mais qui engendrent beaucoup plus de polluants atmosphériques. De plus les énergies fossiles ne se régénèrent pas alors que les énergies renouvelables se recréent en permanence.

Ainsi il existe cinq grands types d’énergies renouvelables : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, la biomasse et la géothermie.

L’énergie solaire

Il existe deux types d’énergie solaire : l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie solaire thermique.

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L’énergie solaire photovoltaïque fonctionne grâce à des panneaux photovoltaïques. En effet ces panneaux transforment les rayons du soleil en électricité. La production de cette énergie peut être aussi bien utilisée à des fins domestiques qu’à grande échelle.

Les panneaux solaires thermiques transforment les rayons du soleil en chaleur, qui réchauffe l’eau de la tuyauterie qui mène au ballon d’eau du chauffe-eau.

L’inconvénient de l’énergie solaire est que c’est une énergie intermittente. Elle est exploitable seulement lorsque le Soleil brille.

L’énergie éolienne

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Les éoliennes sont couplées avec des générateurs ; elles transforment l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique. On peut trouver des éoliennes dans deux environnements différents : sur la terre ferme ; ce que l’on appelle un « parc éolien » et en mer, que l’on appelle « éolienne offshore ». Comme pour les panneaux solaires l’électricité ainsi obtenue peut être stockée et injectée dans le réseau ménager.

L’énergie hydraulique

L’énergie hydraulique est obtenue par l’exploitation de l’eau. Cette catégorie d’énergie dépend moins des conditions météorologiques que l’énergie solaire et l’énergie éolienne

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Le mouvement généré par l’eau (force issue des chutes d’eau, courant marins, etc.) fait tourner les turbines des centrales hydrauliques qui produisent ainsi de l’électricité.

En mer, l’énergie thermique marine (issue du choc thermique entre les eaux froides des profondeurs et les eaux chaudes de la surface) et le mouvement des vagues permettent également de produire de l’énergie.

La biomasse

La biomasse peut être utilisée dans la production de chaleur, d’électricité et de biocarburants. La biomasse est obtenue par combustion de matières organiques végétales et/ou animales dans des centrales à biomasse.

Tableau De Panneau Solaire

La matière organique végétale la plus exploitée est le bois. Il est transformé en pellets, granulés de bois et plaquettes qui seront utilisés comme combustible pour les poêles.

Il faut savoir que la biomasse est considérée comme source d’énergie renouvelable que si régénération est supérieure à sa consommation.

La géothermie

La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l’extraction de l’énergie contenue sous la surface de la terre. Cette énergie stockée dans les sous-sols est utilisée pour produire de la chaleur de l’électricité. La géothermie est l’une des seules énergies renouvelables qui ne dépend pas des conditions météorologiques et atmosphériques, elle dépend seulement de la profondeur à laquelle elle est puisée.

Il faut noter que pour que l’énergie géothermique reste durable, le rythme auquel est puisée cette chaleur ne doit pas dépasser la vitesse à laquelle celle-ci voyage à l’intérieur de la Terre.

Le vocabulaire écoresponsable

Le développement durable est un terme de plus en plus utilisé dans un contexte écologique très actuel mais aussi un changement des mentalités et des modes de vie. Mais sait-on réellement utiliser les termes liés à l’écologie et l’environnement à bon escient ? Quel est le vocabulaire écoresponsable adapté ?

Il est vrai qu’il existe de nombreuses terminologies liées à l’écologie, mais nous ne connaissons parfois pas la définition exacte.

Cet article est donc fait pour vous éclairer sur le vocabulaire écoresponsable.

Mais d’abord, c’est quoi le développement durable ? Concept utilisé pour la première fois lors du rapport Brundtland (lors de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies). Ce terme est devenu un incontournable lorsqu’on traite sur le sujet de l’environnement. Le développement durable repose sur deux aspects essentiels, il se défini comme la capacité à répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre les générations futures. Il s’agit donc de la transmission des ressources ou des moyens pour subvenir aux besoins.

Il existe 3 aspects fondamentaux, l’aspect économique, environnemental et social, le développement durable s’inscrit au travers de ces trois notions pour proposer un environnement vivable, viable et équitable.

Le concept de RSE

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La responsabilité sociale et environnementale date de 1976 (OCDE). Chaque entreprise doit justifier et fournir les informations sur sa manière de prendre en considération l’environnement et le bien être de ses salariés. Les enjeux de la RSE résident dans la lutte contre les inégalités mais aussi dans une logique écoresponsable de la part des sociétés.

Dans une même logique, l’éthique, permet de s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour permettre, de manière juste, à parvenir à cette égalité et cette démarche écologique.

La mode écoresponsable

L’écoresponsabilité est l’ensemble des démarches mises en œuvre pour s’inscrire dans une logique écocitoyenne, en faveur de l’environnement.

En ce sens, la transparence, valeur fondamentale, car elle justifie qu’il n’y a aucune tromperie vis-à-vis du consommateur.

L’économie sociale et solidaire, qui concilie l’aspect social, la solidarité avec les performances économiques.

Dans un même esprit, l’économie collaborative, qui permet la mise en commun des ressources, moyens et outils pour rassembler des savoirs faire et former ainsi une communauté autour d’une économie.

Le « Made in », de plus en plus pris en compte par les consommateurs, qui font attention à leur consommation. Le prix n’est plus le seul levier de consommation, la qualité et la provenance des produits sont pris en considération pour consommer de manière plus responsable.

L’agriculture biologique, le recyclage, le fait main et l’objectif zéro déchets, s’inscrivent aussi dans une démarche de consommation raisonnée. Faire attention à sa consommation pour favoriser les produits et les producteurs locaux, de manière à, non seulement promouvoir l’aspect social mais aussi environnemental.

En relation avec l’écoresponsabilité, certains mouvements deviennent de plus en plus importants comme le mouvement végan, résultant des végétariens, dans l’alimentation, ces personnes prônent la réduction voire la fin de la consommation de produits issus des animaux. Ce phénomène est de plus en plus rependu dans le monde et compte chaque jour de plus en plus de militants, à l’heure où les produits issus de fibres animales ou même les élevages suscitent de nombreuses polémiques et de nombreuses interrogations.

Tous ces concepts proviennent d’un engagement des populations, vers un mode de consommation raisonné.

À quoi sert le développement durable ?

Développement Durable, Éolienne, Vent, Énergie

Depuis bientôt 40 ans, la notion de développement durable a fait son apparition et ne cesse d’évoluer à travers la société. Le développement durable est une forme de développement économique respectueux de l’environnement, du renouvellement des ressources et de leur exploitation rationnelle. Tout cela dans le but de préserver les matières premières, tout en s’assurant d’un développement socialement équitable. Ce récent mode de développement est présent dans les relations internationales, il s’agit d’une nouvelle importance économique au sein de chaque pays.

Qu’est-ce que le développement durable ?

Il s’agit de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. C’est une définition officielle proposée par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement depuis 1987. En effet, d’après la conférence de Rio en 1992, cette notion est reconnue comme un objectif par la communauté internationale. 

Notre environnement est constamment en danger et les conséquences de nos actions engendrent des risques conséquents pour les générations futures. C’est pour cela que la notion de développement durable est importante dans notre économie. Son objectif est donc d’améliorer les conditions de vie de l’Homme sans qu’il y ait des effets néfastes sur l’environnement comme la possibilité d’avoir tous accès à l’éducation, la santé, et à une alimentation saine. 3 piliers sont regroupés au sein du développement durable: l’économie, le social et environnemental. 

Les piliers du développement durable

La dimension sociale

Le but est de satisfaire les besoins humains et répondre à un objectif d’équité sociale. Il faut donc favoriser la participation des groupes sociaux à se réunir autour des interrogations de santé, logement, consommation, éducation, d’emploi ou de culture par exemple.

La dimension environnementale

Le but de cette dimension est d’améliorer, de préserver et valoriser l’environnement ainsi que ses ressources naturelles sur le long terme. Il faut donc maintenir les grands équilibres écologiques, en réduisant les risques tout en prévenant les impacts environnementaux. 

La dimension économique

Le but de cette dernière dimension est de développer la croissance et l’efficacité économique via des modes de production et de consommation durables.

Les objectifs du développement durable (ODD)

Cette notion étant tellement importante, elle y figure au sein de l’ONU. En effet, l’organisation des nations unies détermine 17 objectifs de développement durable qui sont revus chaque année et pour chaque pays. Les ODD constituent un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, pour protéger la planète ainsi que tout mettre en oeuvre pour que tous les êtres humains vivent en paix et avec prospérité. Ainsi, tous les pays vont tout mettre en oeuvre afin d’atteindre le maximum de ces objectifs. Ces ODD sont importants notamment pour les pays qui ont du mal à se développer.

Les 17 objectifs de cette année 2019 sont :

  1. Pas de pauvreté
  2. Faim “zéro”
  3. Bonne santé et bien-être
  4. Éducation de qualité
  5. Egalité entre les sexes
  6. Eau propre et assainissement
  7. Energie propre et d’un coût abordable
  8. Travail décent et croissance économique
  9. Industrie, innovation et infrastructure 
  10. Inégalités réduites
  11. Villes et communautés durables
  12. Consommation et production responsables
  13. Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
  14. La vie aquatique
  15. Vie terrestre
  16. Paix, justice et institutions efficaces
  17. Partenariats pour la réalisation des objectifs